lundi 7 décembre 2015

U2 @ AccordHôtels Arena - 6 décembre 2015 - Paris


C’est le premier des deux concerts de U2 déprogrammés suite aux attentats du 13 novembre. En entrant dans l’AccorHôtels Arena (anciennement Palais Omnisport de Bercy et peut être un jour le camembert Président Stadium !), on ressent bien l’aspect très particulier que revêt cet évènement. Bono, The Edge, Larry et Adam, qui étaient dans la capitale pendant ces terribles évènements, s’étaient recueillis comme beaucoup devant le Bataclan et avaient promis de revenir vite à Paris pour communier encore et encore avec leur public. Au-delà de la peur, de l’émotion, de la tristesse. Stronger Than Fear !  Moins d’un mois plus tard, le risque était grand de se noyer dans l’émotion, de s’épancher, de faire de cette soirée un trop plein de sombres souvenirs et d’inhiber toute joie, tout espoir et toute musique finalement. Alors U2 va faire ce qu’il sait faire de mieux. Donner, partager, puiser son énergie dans le cœur des 20 000 personnes rassemblées et leur restituer une chaleur, un moment de fraternité inoubliable comme seul ce groupe en est capable. Leur plus bel hommage. 


L’entrée se fait sur la chanson de Patti Smith People Have The Power, comme depuis le début de la tournée Européenne.  La scène est séparée en deux plateformes et la nouveauté technologique de la tournée (il y en a toujours avec U2) réside en un double écran géant de 24m tout en LED. L’écran peut se poser sur la scène, les musiciens peuvent aller à l’intérieur et faire partie d’un véritable décor électronique. 


Pour la petite histoire nous étions situés dans l’axe longitudinal de l’écran côté E Stage (petite plateforme). Belles places mais qui nous privaient totalement de vue sur le fameux écran (cela ne nous a pas gâché la fête, nous nous concentrions mieux sur le groupe du coup). 



Ça commence fort ! Un bel enchainement The Miracle/Vertigo/Out Of Control/I Will Follow qui donne le ton. Première belle surprise en ce qui me concerne avec Out Of Control qui n’est pas systématiquement jouée et que j’adore.  Bono dédie la chanson suivante Iris, à sa mère décédée lorsqu’il avait 14 ans et évoque pour la première fois de la soirée la douleur que représente la perte d’un être cher. L’écran géant s’illumine et prend sa place dans le show. Le combo Sunday Bloody Sunday/Raised By Wolves qui évoque les conflits et attentats qui ont endeuillé les terres Irlandaises est terriblement d’actualité en France et prend une mesure forcément spéciale.  Cette première partie se termine avec un excellent Until The end Of The World.



Entracte de 5 minutes et retour des Paddys avec le très dispensable Invisible, joué à l’intérieur de l’écran. Ce sera le seul bémol de la soirée. Le titre est moyen et casse un peu le rythme.  Heureusement, la suite est bien meilleure Mysterious Ways, Elevation et le superbe Ordinary love rarement jouée jusqu’à maintenant. Gros frisson ensuite avec  October/Bullet the Blue Sky, sans aucun doute un des gros temps fort du live où Bono alterne douceur et rage.  La fin du set est impeccable Zooropa/Where The Streets have No Name/Pride/With Or Without You, le public est hyper présent, l’ambiance est vraiment géniale et le rappel qui va suivre va finir de rendre ce concert exceptionnel. 



Dès les dernières notes de City Of Blinding Lights Bono entonne  les paroles de Ne Me Quitte Pas et les noms des 130 victimes des attentats apparaissent sur l’écran jusqu’à former un grand drapeau Bleu Blanc Rouge. Le moment est poignant, le Leader de U2 contient tant bien que mal son émotion et cherche ses mots pour exprimer ce qu’il ressent en cet instant de communion. 


Le public l’a bien compris, et va répondre à Bono de la plus belle des manières. Ce sont 20 000 personnes qui reprennent a capella la plus célèbre des chansons de U2 : One. Cette chanson que l’on connaît par cœur, que l’on a presque trop écouté fût un véritable moment de grâce. Et que dire de Bad,  LA chanson que tout fan de U2 rêve d’entendre en live, peu jouée sur cette tournée, ou alors à la place de One justement. Le groupe va l’offrir à son public comme un cadeau. Quel bonheur d’entendre ces notes, ces mots et de les crier ensemble, avec eux, avec tout le monde...Grandiose !
Et c’est pas fini !


Une silhouette aux longs cheveux gris se distingue sur la scène. C’est la grande Patti Smith qui rejoint le groupe pour un final jouissif et euphorique sur People Have The Power ! Quelle pêche, quelle voix, quelle idéale façon de clôturer un concert magnifique à tous points de vue.
Bono, The Edge, Larry, Adam…vous êtes mes héros !


dimanche 8 novembre 2015

ANAKRONIC + DELUXE + THYLACINE @ TEUFESTIVAL 2015 - Athémuse Briec - 7 novembre

Belle affluence à l'Arthémuse pour ce deuxième volet du weekend Teufestival 2015. Nous devions être aux alentours de 1000 à vue de nez. J'y allais sans attentes particulières, ne connaissant pas vraiment les trois groupes programmés. Mais gravitant dans le secteur de la manifestation et étant curieux de nature, ça faisait déjà deux raisons suffisantes pour profiter d'une bonne soirée musicale. Et il ne m'en faut pas plus ;-)

ANAKRONIC: 
Une bonne surprise ce groupe dont j’ignorais encore l'existence jusqu'à hier soir. Le mélange de zik Tzigane et du dub est intéressant. Il y a un coté Asian Dub Fondation que l'on retrouve. Mais ce sont surtout les titres avec la chanteuse New Yorkaise (Brooklyn baby !) Taron Benson qui sont les plus percutants. Du Hip Hop à la Fugees vraiment excellent.




DELUXE:
Bon et bien dès le premier morceau j'ai compris...Syndrome Shaka Ponk pour ma pomme. Complètement imperméable à leur Zik. Rien, nada.
Beaucoup d’énergie sur scène, une ambiance indéniable qui a ravi la majeure partie du public venue pour eux, mais de mon côté je n'ai pas accroché. Cela dit le succès fût visiblement retentissant. Je faisais donc partie des quelques personnes qui n'ont pas compris peut être ... Very Happy
Après, les goûts et les couleurs....



THYLACINE:
Là encore ce n'est pas vraiment mon style de musique mais j'ai été réellement épaté sur la qualité de ce que ce garçon est capable de produire. Des incursions saxo, une maitrise technique impeccable et une ambiance prenante, captivante. Le tout devant un light show sobre mais bien adapté à sa musique aérienne. J'ai beaucoup aimé.


La Teufestival se termine et affiche à nouveau un bilan très positif tant en terme de fréquentation qu'en terme de qualité de programmation. Nous retiendrons entre autres les belles prestations de Isaac Delusion et de Anakronic. Et même si j'ai moins aimé le show Deluxe qui était la tête d'affiche, mon avis purement personnel ne reflète en rien le succès total de cette édition. Le rendez-vous est pris pour la 13ème !


samedi 7 novembre 2015

MESPARROW + ISAAC DELUSION @ TEUFESTIVAL 2015 6 Novembre Run Ar Puns Chateaulin

C'était la foule des grands soirs au Run pour ouvrir la douzième édition de la Teufestival. Une programmation plutôt placée sous le signe de L'Electro et qui accueillait pour cette première mi-temps du festival : Mesparrow et le groupe Isaac Delusion.


MESPARROW
Pour être honnête, je ne connaissais pas cette jeune artiste originaire de Tours. Totale découverte et agréable surprise pour tout vous dire ! Savoureux mélange de Barbara et de Émilie Simon (premiers albums). Mesparrow est seule en scène, elle jongle avec ses pédales de boucles vocales et compose en quelques instants des cœurs et et des sons qui tournent autour d'elle comme des musiciens fantômes. Un orchestre invisible qu'elle contrôle parfaitement. Les compositions sont finement travaillées et l'interprétation sur scène est très élégante.
Si j'ai bien aimé ses escapades au piano, j'ai une nette préférence pour la seconde moitié du set, plus rythmée. Accompagnée de Nicolas (bassiste de Isaac Delusion) sur deux titres, Mesparrow montre dans cette partie plus proche du Trip Hop, tout son potentiel.
Le public ne s'y trompe pas d'ailleurs, l'ambiance monte d'un cran et la chaleur se ressent dans la salle. Mesparrow n'aura laissé personne indifférent après sa prestation. Le festival est idéalement lancé.





ISAAC DELUSION
Dream/Pop, Electro/Funk, il est bien difficile de catégoriser musicalement Isaac Delusion. Un beau métissage et un résultat hyper convaincant ("j'aime ton univers, ta couleur musicale") qui a fait de ce groupe un incontournable de la scène Pop Française. Cette rythmique obsédante mêlée à la voix magnifique de Loïc au chant, nous transporte littéralement à la manière d'un Jay-Jay Johanson à qui on pense forcément en les écoutant. Ce soir le son est une fois de plus impeccable dans la salle Châteaulinoise et permet d'apprécier pleinement la prestation du groupe, c'est suffisamment important pour le souligner.



Isaac Delusion est un dépaysement total, la bande son parfaite pour un roadtrip de nuit, un vol au dessus des Montagnes Rocheuses, un trek au Népal, bref...un décollage immédiat pour des contrées lointaines, pour une virée hors atmosphère. Mention spéciale au dynamique Devil's Hand, à la ballade transcendante Sleep Walking ou encore au mélodieux Children Of The Night.



Après un final tribal sur Pandora's Box, le groupe quitte la scène devant la longue ovation d'un public totalement conquis. Un public pas si jeune que ça d'ailleurs. Pas mal de quadras et de quinquas pour apprécier les artistes programmés ce soir. La jeune génération se "réservant" peut être pour la soirée du lendemain qui accueillera entre autres DeLuxe et Thylacine et qui se déroulera à l'Athémuse de Briec.

dimanche 27 septembre 2015

THE SLOW SLIDERS + LAST TRAIN @ RUN AR PUNS - CHATEAULIN - 26 septembre 2015

Premier concert de la saison, il était temps ! Rien depuis les Charrues. Deux mois sans Live, une éternité. Même la rentrée musicale je l'ai trouvé inintéressante. Hormis l'écoute répétée cette semaine de l'excellent dernier album de New Order, mon actu zik était franchement triste. J'en étais presque à trouver le jingle de la SNCF intéressant, haha ! Alors cette soirée au Run placée sous le signe de la jeunesse et du talent...ça a fait bip sur mon radar. J'avais la certitude (pour les avoir fréquentées très souvent) que le plus intéressant dans les gares...bah c'est pas la musique, c'est ce qui se passe dans les trains. Dans le dernier train.

THE SLOW SLIDERS:


Déjà remarqué par les Trans Musicales (pour la tournée des Trans) et par les Inrocks (concours Inrocks Lab), ce groupe Brestois surprend pour plusieurs raisons. Un style plutôt mature, des mélodies déjà très bonnes et une décontraction déconcertante pour un groupe si jeune. Tant mieux ! Musicalement c'est de la Pop Indie, je pense à China Crisis, ou à Gene. 
Certains morceaux n'ont pas encore de titres et la plupart des titres joués ce soir se finissent assez bizarrement...de façon assez abruptes. Le groupe en rigole d'ailleurs : Encore une fin foireuse...c'est encore à travailler ! 


Pour le reste c'est vraiment bon. Victor (chant et basse) et Axel (guitare et chant) échangent leur instrument au gré des titres joués, la complicité entre les membres du groupes est visible fait planer une ambiance très sympa sur scène. Lesneven, chanson sur leur ville natale et Grievous Bliss (si je ne me trompe pas) sont particulièrement réussies. Belle découverte.


 LAST TRAIN:


De nombreuses dates au compteur, vainqueur du dernier tremplin du Printemps de Bourges, un festival au Québec cet été, un passage très remarqué au festival Rock en Seine...le CV de Last Train a fière allure. Le groupe venu de Mulhouse prend de l'ampleur et semble bien parti pour tout faire sauter sur son passage. Ce soir c'est le début de leur tournée. La deuxième date sur les quarante prévues jusqu'à la fin de l'année pour un final à domicile à l'autre bout de la France. La salle est clairsemée, le début de saison est visiblement timide dans la salle Châteaulinoise. Dommage.


L'entrée en scène c'est sur Ennio Moricone, histoire d'amener une tension supplémentaire à ce qui va se passer ensuite. C'est le moment calme qui précède celui où on flingue à tout va ! Le set démarre très fort, du Rock Bluesy pêchu à la façon des Black Rebel Motorcycle Club, ou encore des excellents Black Box Revelation. Je sais, ça fait beaucoup de Black tout ça. De là à dire qu'on détient enfin la relève de Noir désir, il n'y a qu'un pas !
L'écoute du très bon Cold Fever n'est pas sans rappeler l'énergique Shoot Shoot de Stuck In The Sound. Le groupe affiche déjà une Rock'n roll Attitude assumée :  ça bouge, ça saute et ça riff.


Mention spéciale au sublime Fire aussi beau qu'un Jolene des White Stripes. Last Train ne fait pas semblant, les morceaux joués sont vécus sur scène comme jamais. Le groupe termine son set par Leaving You Now hurlé, craché à la gueule du public encore sonné. Trempés de sueurs, rincés, Jean-Noël, Julien, Tim et Antoine saluent leur public, s'embrassent et s'étreignent comme après un combat remporté. Ce soir le Feu était sur scène. Holy Fire !



lundi 20 juillet 2015

FESTIVAL VIEILLES CHARRUES 2015

Allez hop ! La chronique sélective de nos 3 jours (JVS) passés aux Vieilles Charrues....Comme d'hab', on a pas tout vu, on a sûrement raté des concerts qui valaient le coup mais en contrepartie on a pris de belles claques parfois là où on ne s'y attendait pas. Les Charrues c'est comme ça ! Au final on a beaucoup aimé...comme d'hab' !


En ouverture, nous avons écouté attentivement Anna Calvi. Une prestation très propre de la petite anglaise. Une set list équitablement partagée entre ses 2 albums. Cela dit nous avons trouvé le set assez court (pas fait gaffe à l'horaire) mais un petit quart d'heure de plus aurait été appréciable. On a aimé le punch de Desire et la version française de Jezebel. On milite quand même pour un créneau plus favorable que l'ouverture des portes la prochaine fois.


On se restaure pendant Soprano :o)

Muse entre en scène juste après 22h. La météo sera clémente cette fois (remember 2010). Le groupe était évidement très attendu et sans faire durer le suspens, ils ont été excellents. Les titres Psycho et The Handler sont vraiment puissants en live. L'enchaînement avec Plug In Baby est terriblement bon. Uprising, Starlight, My Time Is Runing Out, Hysteria...La set list a de l'allure ! On a même droit à une "weird B side" rarement jouée The Groove. Matthew Bellamy est vraiment un virtuose de la guitare, le solo sur The Reapers à l'avancée de la scène Glenmor est un grand moment qui se conclu par un lâché de ballons noirs géants. Rappel avec le dispensable Mercy, puis final avec Knights Of Cydonia et son intro L'homme à l’harmonica très prenante. Ainsi se termine le quatrième passage de Muse aux Vieilles Charrues. Le public est encore sonné par la déferlante. Son et lumières au top. On a vraiment pris notre pied et aimé le lien spécial qui rapproche le groupe avec le festival.




Le lendemain nous arrivons tôt (C'est qu'il se lève à l'aube) pour ne pas louper Feu! Chatterton. Le combo parisien débute de belle manière avec la reprise de Polyphonics Size Je T'ai Toujours Aimé (également reprise par Dominique A;). Puis le magnifique Côte Concorde vient bercer nos oreilles. L'élégance de ce groupe ne laisse pas indifférent. Le jeu des deux guitares est vraiment nickel et les textes sont magnifiques A L'Aube, Bic Médium, La Mort Dans La Pinède, sont de petits bijoux. Arthur au chant est bavard et entame un discours sympas sur le fameux dicton Breton "il ne pleut que sur les cons" en voyant le soleil qui s'installe pour la journée. Le groupe termine en beauté avec l'énergique La Malinche. Une heure qui passe trop vite pour le public qui réclame un rappel mais timing oblige, le groupe ne pourra pas revenir. A revoir dès que possible.


Après une discussion passionnée avec Fabrice un fan de Léo Ferré, nous filons sur Grall pour voir Fragments, groupe régional repéré et encadré par le Label Charrues. Le trio rennais propose une parenthèse instrumentale et délicate qui convient à merveille en ce milieu de journée. Des sonorités de guitares qui rappellent par moment la délicatesse de Jeff Buckley ou des Cure période Pictures Of You. Belle découverte !


Petit crochet vers Gwernig où Guillaume Perret se produit. Une musique intense. Du saxo pour un Jazz progressif étonnant. Sympa !


Retour ensuite sur Kerouac pour la dernière demie-heure de Caravan Palace. Le public est déjà chaud bouillant. L'éléctroswing de Zoé Colotis et sa troupe a retourné la plaine et a offert une des plus belles prestations du jour. Impossible de ne pas adhérer à toute cette énergie communicative. Le groupe semble aussi ravi que le public et s'offre (comme beaucoup désormais) un selfie pour marquer le moment. Hot !

On se place idéalement pour ne pas rater une miette du concert de Archive. Le groupe anglais se fait rare en festival et reste méconnu du grand public malgré plus de 20 ans d'existence et des albums magnifiques. D'ailleurs, on ne va pas se mentir, le devant de la scène est très facilement accessible et le public est assez clairsemé aux abords de la scène Glenmor. Pas grave, nous on est là et quel plaisir nous avons pris ! Les deux chanteurs David Penney et Pollard Berrier alternent les titres puissants tels que Feel It avec les plus planants comme Dangervisit. Grand moment avec Finding So Hard qui n'est pas sans rappeler Radiohead. Les deux fondateurs du groupe Darius Keeler et Danny Griffiths sont face à face aux claviers agitant les bras comme des chefs d'orchestre et contrôlant le set avec une précision d'horloger. Vient l'hypnotique Bullets, sans doute la plus "connue" de leurs chansons puis Lights en final magistral. Superbe concert qui, franchement, aurait mérité un horaire de nuit afin de mettre en valeur le light show de ce groupe si talentueux et de favoriser une ambiance plus adaptée à leur style. Seule ombre au tableau.

On a suivi de loin l'entrée en scène de Tom Jones mais au bout de quelques chansons...bof. Malgré une voix encore forte, on a rapidement décroché et choisi l'option restauration et ballade sur le site à la recherche des Chats du Cheshire cachés dans les arbres. On se retrouve ensuite sur Grall pour participer à la folie générale qui planait au concert de Salut C'est Cool. Comment vous dire...un joyeux bordel, une frénésie collective, un moment jouissif de grand n'importe quoi. Musicalement c'est vraiment pas mon truc, ce croisement bizarre entre Sexy Sushi et Didier Super mais je ne peux que m'incliner devant l'ambiance incroyable que le groupe parisien a mis du début à la fin de son show. Gros délire donc et un écho énorme auprès du jeune public venu en nombre échapper à Christine & The Queens. Quand à moi je chantonne encore aujourd'hui  "Merci Nature d'être là, super sympa !".


On s'installe ensuite pour se calmer un peu devant les 8 cuivres de Dzambo Agusevi Orkestar. Fanfare venu de Macédoine qui fait vibrer la toile du Chapiteau. Puis, on retourne sur Grall (où il se passe décidément plein de choses aujourd'hui) en prendre plein les yeux devant le mur de lumières de Ez3kiel. Fini pour ce soir !



L'objectif du samedi était d'être sur le site avant 15h de façon à ne rien rater du concert d'Aurora que je voulais voir absolument...J'avais comme un bon pressentiment, une intuition. Je crois que j'ai été limite pénible dans le timing avec mon entourage mais : Mission accomplie, nous voici en famille déambulant sur Kérampuilh sous la pluie mais à l'heure ! Bien joué les mecs !...Oui enfin, bien joué les filles ! 
La princesse des neiges entre en scène. Pendant l'heure qui va suivre cette petite norvégienne de 19 ans va passer par toutes les émotions. Stressée et intimidée tout d'abord puis souriante, joyeuse, bouleversée et enfin virevoltante, libérée (délivrée). Le charme a opéré immédiatement et le concert s'est transformé en un moment rare ou l'alchimie se fait. La jeune chanteuse les larmes aux yeux n'en revient pas et ne cesse de balancer des "thank you". Elle et son groupe se retrouvent même à reprendre en cœur avec le public le fameux Seven Nation Army des White Stripes. Cette fraîcheur et cette spontanéité font du bien. On est subjugué par sa voix cristalline à mi chemin entre Emiliana Torrini et Fredrika Stahl.  Somptueux rappel avec une version quasi a capella de  Life On Mars de Bowie. Grand coup de cœur !


Après avoir supporté 2 chansons de George Ezra, je décide de  m'éclipser  et d'abandonner lâchement ma famille pour un apéro programmé avec les Forumeurs du Site Vieilles Charrues Non Off. On se retrouve pas nombreux finalement mais le moment était sympa avec Le Charruteur et Megg. A refaire ;-)


Retour aux affaires sur Grall pour les rappeurs BigFlo & Oli. C'est qui ces Deux là ? Les jeunes Toulousains ont fait ce que Soprano n'avait pas réussi jeudi soir. Un set hyper plaisant, une grosse ambiance, une présence indéniable. C'est bien écrit, accrocheur, la battle entre les deux frangins est vraiment sympa. Ils peuvent lorgner tranquillement sur Kerouac ou Glenmor pour les prochaines années.

 

Place à l'un des moments attendus de la journée avec le grand Tony Allen. L'artiste a invité pour l'occasion Oxmo Puccino et Damon Albarn. L'attente n'est pas bien longue, le leader de Blur, Gorillaz, The Good The Bad and The Queen arrive dès le deuxième titre. Il faut dire que le Damon est attendu quelques heures plus tard au festival espagnol de Benicassim pour s'y produire avec Blur. Il s'installe au piano et entonne le splendide Go Back. Ce mec ne cessera de m'épater par sa simplicité et son ouverture d'esprit. On le voit regarder son ainé Tony Allen sourire aux lèvres, grands yeux écarquillés...comme un gamin devant le Père Noël. Pendant le lancinant Boat Journey il se met en retrait avec les autres musiciens et passe le relais à Oxmo Puccino. Artiste, L'Enfant Seul, le rappeur français en impose. Tony Allen reprend la main mais bizarrement le concert ne décolle pas. Le talent est indéniable, c'est fluide mais cela ne prend pas tout bêtement... Petite déception quand même il faut le dire.


Disons les choses franchement, Calogero et moi....non c'est pas ça ! Et ça ne date pas d'aujourd'hui ! Il y a 20 ans déjà, je supportais difficilement mes copines reprendrent en cœur les Charts. Bon, cela dit je me suis retrouvé  à suivre son concert dans sa majeure partie. En retrait. Derrière les 500 premières rangées de femmes "in love" entièrement dévouées à leur idole (Il y avait surement mes copines d'il y a 20 ans !). Que dire donc si ce n'est que je n'ai pas changé d'avis sur le bonhomme et ses textes. En revanche, musicalement c'était pas dégueu. Assez pêchu même. Un petit snipet de Giorgio Moroder bien sympa (ça j'ai capté !) et ses tubes en pagaille repris par les fans complètement émerveillés. Caloooooooooo !!! Je te fais un cœur avec mes mains, je t'aime écrit au rouge à lèvres sur mes joues, tu chantes pour moi, pousse-toi toi c'est moi qu'il regarde...Hop hop hop ...On se calme. Le mec sait y faire: "On est bien avec vous...C'est vous les soleils...(Wouah !)...Vous êtes extraordinaires...etc etc". Un peu too much quand même dans la comm' mais bon. Voilà, un set qui a son public et oui, largement sa place aux Charrues pas de soucis.

 

Je ne m'attarde pas sur les petits prodiges de The Strypes que j'ai chroniqué il y a deux semaines pour Beauregard. Toujours aussi bien, même un brin meilleur cette fois que lors du Festival Normand. Il ne me reste plus qu'à les voir en salle pour prendre pleinement la mesure de leur potentiel.


On se place pour The Prodigy mais on va être honnête, on a tenu 5 titres...ce qui est déjà pas mal. Gros début de show et grosse ambiance pour les anglais avec Breathe, Nasty, Omen, Wild Frontier et Firestarter mais voilà, rapidement cela devenait compliqué niveau positionnement pour nous et aussi musicalement il faut l'avouer. On dégage et suivra de loin les autres titres. Trop électro/bourrin à mon goût et au fil du set....on se désintéresse. Echu !



Cela s’arrête là pour nous cette année. Une belle année une fois de plus. Nous laissons le dimanche aux fans de Lionel Ritchie, Guetta, Joan Baez, Brigitte et les autres.

Le public est au rendez-vous et cette édition est la 3ème meilleure niveau affluence (250 000 festivaliers au total). Une thématique et des déguisements sympas, un site qui s'est franchement amélioré en terme d'accueil festivalier, un paiement dématérialisé qui est une réussite malgré le côté traçage qui reste assez effrayant. Une bonne organisation tout simplement même si de nombreuses personnes ont rencontré des difficultés d'accès et de sortie du festival lors de la première journée (d'après ce que j'ai pu lire ou entendre, c'était assez chaud). Un reproche me vient quand même à l'esprit, c'est la disparition (désormais officielle ?) du Verger, cet espace dédié aux Arts de la rue que nous trouvions vraiment sympa et qui nous manque lorsque l'on veut "changer" d'ambiance et faire une parenthèse distrayante dans la journée. Voilà.

Notre Top 5:

1 MUSE
2 ARCHIVE
3 AURORA (Coup de Cœur 2015)
4 FEU! CHATTERTON
5 SALUT C'EST COOL (Aurel') et FRAGMENTS (Jérôme)

On prend rendez-vous les yeux fermés l'année prochaine pour les 25 ans du Festival du 14 au 17 juillet 2016. Vivement !


mercredi 8 juillet 2015

FESTIVAL BEAUREGARD 2015

La 7ème édition du Festival Normand vient de s'achever et affiche un bilan positif en tout point. Plus de 80 000 festivaliers sur 4 jours et "sans Stromaé" comme l'annonce Paul Langeois à la conférence de presse finale. Le Before du jeudi avec Scorpions a tenu toutes ses promesses musicalement parlant mais n'a pas été aussi rassembleur que le concert du jeune Belge l'année dernière. Paradoxalement cette édition restera comme celle des records sur 3 jours donc, avec comme moteurs une très bonne organisation, un soleil radieux et un public qui se fidélise d'année en année et qui répond présent devant une programmation toujours belle et cohérente. Morceaux Choisis.

 VENDREDI:

Baxter Dury: Entrée en matière idéale. C'est propre, c'est bien chanté et bien joué. On se délecte de l’attitude so British de cet élégant énergumène qui s'attaque à du Calva 10 ans d'âge pendant que sa choriste pousse des soupirs langoureux sur Isabel ! Le set de Baxter Dury a de l'allure : Claire, Leak At The Disco, Picnic On The Edge ou encore le superbe Palm Trees. Le titre de son dernier album conviendra à merveille pour résumer notre ressenti: It's A Pleasure !




 Bo Ningen:  Groupe de Punk Acid Japonais...Look de circonstance et musique puissante avec toutefois quelques longueurs par moments. Le chanteur s'éclate sur sa basse et n'hésite pas à partager ses solos dans le public. Sympa !


Dominique A: Un des meilleurs concerts de la journée, il ouvre son set avec Cap Farvel issu de son dernier album Eléor. Pour notre plus grand plaisir, Dominique A donnera la part belle à ce magnifique album avec également joués Nouvelles Vagues, Au Revoir Mon Amour, Semana Santa, Eléor, Par Le Canada. Il ne manquait que L'Océan pour un bonheur total. Mention spéciale au très beau Courage des Oiseaux pour un final tout en puissance. A noter que l'artiste a répondu favorablement à la demande des organisateurs qui souhaitaient ouvrir le festival à des publics dits "empêchés" (hospitalisés ou en prisons). Dominique A est donc allé se produire en début de cette journée au centre pénitentiaire Caennais pour une représentation intimiste et forcément marquante. 



 Cypress Hill: Transition plutôt brutale avec le hip hop old school de Cypress Hill. Les rappeurs US ont mis le feu et ont fait le show à grand coup de "jump, jump...". Il faut dire qu'en live les tubes tels que How I Could Just kill A Man (repris par Rage Against The Machine sur l'album Renegades) et Insane In The Brain sont des bombes. Puissant !


Alt-J:  Après un second album réussi, ALT-J est de retour à Beauregard seulement 2 ans après son premier passage. Nous avions apprécié la prestation à l'époque sur la scène JOHN (anciennement scène B) et ce soir, c'est en qualité de tête d'affiche du jour que les anglais reviennent, programmés 1h30 pour l'occasion. Pour être honnête, on a été assez déçu. Toujours dans la pénombre, le groupe est très statique. Fitzpleasure, Something Good, Left Hand Free, Tesselate, Matilda, Breezeblocks, les tubes s'enchainent mais le concert ne décolle pas, l'ambiance se rafraichit même un peu. Brrrrrrrrrr !


Jungle: La soul funky des Londoniens vient nous réchauffer un peu, difficile de ne pas danser aux notes de Platoon, Julia, The Heat, Time ou du tubesque Busy Earnin'. Vu l'année dernière aux Festival des Vieilles Charrues en début de journée, le groupe a gagné en assurance et laisse un peu plus de place aux choristes. Un set efficace sans être transcendant.



SAMEDI :

The Goaties: On se bouge et on arrive de bonne heure pour ne pas rater le groupe Punk Rock de Caen.  On fait pas les malins, devant les visages dégoulinant et grimaçant de ce trio d'iroquois prêt à scalper visage pâle. On a vraiment bien aimé l'attitude et l'énergie du groupe. Très sympa le titre Pô Evident !



Marmozets: Une belle claque avec ce jeune groupe Anglais. Un rock survolté, une chanteuse déchaînée dès les premières notes du set ! On était déjà chaud bouillant sous ce soleil de plomb, on s'est enflammé avec plaisir devant Becca Macintyre et son groupe. Mentions spéciales pour Is It Horrible et Captivate You.



Talisco: Un vrai plaisir à écouter. Des ballades fines et prenantes, Jérôme Amandi le chanteur du groupe est tout sourire, nous aussi. Talisco confirme ce que l'on pensait : la prog du jour est de haute qualité !


 On manque la fin du set pour entrevoir The Do en conférence de presse eux aussi détendus et sourires aux lèvres...Visiblement les artistes se sentent bien ici !



The Strypes: Dirty Old Town des Pogues en fond sonore pour accompagner l'entrée en scène des Irlandais. Les chouchous de Miles Kane, Paul Weller et autres illustres de leurs ainés affichent une Rock'n Roll attitude assumée malgré leur jeune âge. Un son brut, harmonica, guitare et batterie à fond, ça sent le Dr Feelgood à plein nez. Le répertoire est bon : What A Shame, Best Man, I Don't Wanna Know, avec en prime une excellente version de I'm The Man de Joe Jackson. Ils ont tout pour plaire, attention à ne pas trop "se la jouer" justement !

Johnny Marr: Soyons clair, Johnny Marr est un demi Dieu. Co-fondateur des Smiths, groupe légendaire ayant inspiré toute une génération d'artistes tels que Oasis, Blur, Suede, Stone Roses etc...pour faire court quasiment toute la Brit Pop des années 90. Alors forcément, Johnny Marr à Beauregard cette année c'est un évènement à lui tout seul. Dès les premières notes de Stop Me If You Think That You've Heard This One Before, c'est tout le son des Smiths qui revient en pleine face. Et que dire de BigMouth Strike Again ou encore How Soon Is Now et son jeu de guitare si reconnaissable. On n'oubliera pas l'excellent Easy Money issu de son très bon album solo "Playland" sorti l'année dernière. A noter une splendide reprise de I Feel You de Depeche mode, mais le grand moment du set est sans aucun doute There Is A Light That Never goes Out. Grande émotion !



Florence + The Machine: Moment très attendu tant pour le talent incroyable de Florence Welch que pour la rareté des ses concerts en France (seulement 2 cet été). La diva anglaise va donner un des meilleurs concerts du festival tout simplement. Une voix hors norme, une présence folle et un charisme qui fait chavirer les 26 000 festivaliers du jour. Ship To Wreck, Shake It Out, Delilah, What kind of Man...pour ne citer qu'eux. Irrésistible.



Sting: Après une belle impasse sur Julien Doré, nous sommes idéalement placés pour apprécier le concert de l'autre légende du jour. Toujours aussi affuté physiquement  pour son âge (63 ans), Sting arbore une barbe longue,  histoire qu'on ne le prenne pas pour un des Strypes. Le show va être parfait et restera gravé dans les mémoires du festival. On pourrait croire à un concert de Police avec quelques chansons de Sting par ci par là (9 titres de Police sur 15 joués). Rien à jeter ! Petits coups de cœur tout de même pour So Lonely et Englishman In New York. Nous avons trouvé Sting moins statique qu'aux Charrues il y a 3 ans et plus dans le trip "groupe", se faisant plaisir avec des solos de basse, échangeant beaucoup plus avec ses musiciens. Une ambiance plus relax qui se ressent dans le show. Le Top !





The Do: Nous terminons cette magnifique journée avec un autre très bon concert. The Do est clairement en mode Electro Rock et cela lui va très bien. La première chanson jouée est On My Shoulder, comme si le groupe voulait se débarrasser de ce fardeau, cette très belle chanson certes, mais peut être trop entendue et attendue. Elle n'est pas bâclée pour autant mais ça, c'est fait. La suite est bien plus intéressante, Keep Your Lips Sealed, Miracles, Sparks, Despair Hangover & Ecstasy.  L'album Shake Shook Shaken prend toute sa hauteur en live sous un light show impeccable. Vraiment excellent sur scène, nous avons déjà hâte de les revoir tant cette heure est passée vite.



DIMANCHE:

Elecampane: George Ezra hospitalisé annule Beauregard et deux autres Festivals. C'est l'option groupe régional qui a été choisie par les organisateurs avec Elecampane, projet de 3 membres des Concretes Knives, qui va en 48h à peine se charger d'assurer le remplacement. Le trio rappelle un peu les Violent Femmes, du Folk/Rock underground. La scène Caennaise est productive de nombreux talents ces dernières années: à suivre donc !



Django Django:  Une PopMusic brillante aux origines variées chatouille nos oreilles. Le groupe Britannique Django Django vient présenter sur scène un savoureux mélange de rythmique et d'électronique. Sautillant et dansant, le public adhère sans difficulté et se laisse captiver par Hail Bop, Storm, First Light, 4000 Years ou WOR. On regrettera simplement un son un peu trop saturé au niveau des basses.


Benjamin Clementine: Après le concert réussi de Agnès Obel l'année dernière, les organisateurs  programment cette fois le majestueux Benjamin Clementine. Si cela parait risqué de placer un concert intimiste à cet horaire (20h15-21h15), c'est aussi l'occasion pour le public de se poser un peu, de s'asseoir sagement dans l'herbe et de profiter du moment. London, Adios, Cornerstone, Nemesis...la voix du songwriter Anglais est tellement prenante que l'on reste hypnotisé par la prestation. Splendide.


Etienne Daho: On retrouve le chef de file de la French Pop souriant et visiblement ravi d'être ici. Le répertoire de Daho est impressionnant et l'on se rend compte que tous ses tubes passent encore très bien, même les plus anciens. Aucune ringardise à l'horizon pour cet artiste qui squatte le haut du tableau depuis près de 35 ans ! Signe d'une qualité et d'une classe rare.  Saudade, Des Attractions Désastre, Épaule Tatoo, Weekend à Rome, La Peau Dure, Le Premier Jour, Tombé pour La France, Sortir Ce Soir et tant d'autres. On regrettera juste le manque de réactivité des premiers rangs du public venus sans doute se placer pour le concert de Kravitz.



Timber Timbre: On parlait de risque avec Benjamin Clementine, on ne peut que saluer le cran des organisateurs de programmer Timber timber entre Daho et Kravitz. Autant vous dire que l'on était pas nombreux devant la scène pour se délecter de la Folk ténébreuse des Canadiens. Qu'importe, entre connaisseurs on ne va pas bouder notre plaisir. Le groupe est fidèle à lui même, laissant le charme opérer petit à petit. Grand Canyon, Beat The drum Slowly (incroyable ce rythme), Magic Arrow, le violent Curtains, jusqu'à l'enchainement final Hot Dreams, Woman, Run From Me et Trouble Comes Knocking. Intense...très intense !



Lenny Kravitz:  La star Américaine est très attendue, le show commence très bien avec American Woman, It Ain't Over Till' It's Over. Lenny Kravitz est souriant, il invite même un gamin sur scène pour un "hug" avec son idole. Le jeune fan repartira complètement bouleversé par ce qui vient de lui arriver les baguettes de la batteuse en cadeau. L'artiste est bien entouré, la section de cuivres est vraiment sympa. Il enchaine Always On The Run et I Belong to you et puis patatras ! un Let Love Rules qui marque le début de plusieurs morceaux beaucoup trop longs. Une deuxième moitié de concert qui s'éternise, perd son rythme et nous décroche totalement. Même lui ne semble plus trop capter le public, jusqu'au dernier titre ravageur Are You Gonna Go My Way et qui met tout le monde d'accord. Kravitz n'a pas su faire ce que Sting a réussi la veille, et à l'écoute de ce dernier titre on est tous persuadé qu'il en était pourtant capable. Dommage.



Cette 7ème édition s'achève et nous a une fois de plus enchantés avec des concerts magnifiques, de belles découvertes, une organisation impeccable et une météo au top. Nous tenons également à saluer les bénévoles très souriants et sympathiques. L'accueil compte beaucoup dans un festival et Beauregard peut se vanter d'être entouré d'une équipe agréable et motivée. Bravo à eux.

Pour finir notre Top 5 (Pô évident !!!):
1 - Johnny Marr
2 - Sting
3 - Florence + The Machine
4 - Timber Timbre 
5 - Baxter Dury

Nos Coups de Coeur:   The Goaties - Marmozets - Cypress Hill - Dominique A


PS: Les festivals sont aussi l'occasion de rencontrer des gens. Nous avons sympathisé avec Laurent de Froggy's Delight et Julien de Boujou Le Blog. N'hésitez pas à aller jeter un coup d’œil sur leur site !