samedi 7 octobre 2017

FAI BABA + LAST TRAIN @ L'Echonova 5 octobre 2017 Saint Avé

Belle soirée Rock à L'Echonova ce jeudi soir avec à l'affiche FAI BABA puis LAST TRAIN. Deux groupes déjà chroniqués ici, Fai baba m'avait fait très grosse impression à Beauregard cette année et je m'étais promis de les revoir dès que l'occasion se présenterait (et voilà), tandis que Last Train avait retourné le Run Ar Puns de Châteaulin il y a deux ans déjà. Bref, l'association des ces 2 groupes sur une même soirée a suffi à me conduire jusqu'à L'Echonova de Saint Avé (près de Vannes) pour la première fois.


FAI BABA
Je ne vais pas vous mentir, c'est surtout pour eux que j'étais venu. J'avais vraiment hâte de revoir le groupe Suisse pour confirmer l'impression ressentie il y a 3 mois au festival Normand. Fabian Sigmund (vêtu de blanc des pieds à la tête en passant pas sa Gretsch semi-acoustique) lance le set avec le langoureux Why Do I Feel So Alone ? L'équilibre entre les 4 musiciens est parfait avec une mention spéciale à Domi Chansorn à la batterie qui régale par son aisance, tandis le dandy à moustache derrière le micro jongle entre ses pédales à effets et le vibrato de sa guitare. Le rendu est superbe et oscille entre la nervosité de Timber Timbre (sur Fainted Lover) et le scintillant de Radiohead (Can't Get Over You). Un ami guitariste, présent au concert, me disait un peu plus tard reconnaître certains accords "tordus" dans le pur style Beatles. Je le crois sur parole. La frustration est grande lorsque un type de la Régie indique au groupe la fin du set pour cause de Timing, au bout de 40 minutes de concert...Je me contenterais donc de ces quelques titres (tous issus de leur dernier Lp intitulé "Sad & Horny"), impeccablement joués ce soir.





LAST TRAIN
Un premier album réussi (Weathering), deux années passées à écumer les salles de concert et les festivals et des premières parties de prestige (Les Insus, Johnny Hallyday, Muse...), Last Train peut faire valoir une notoriété méritée bien qu'encore fraîche. Des jeunes fans couvrent le premiers rang certes, mais les quadras sont là aussi (eh oui), attirés pas les sonorités Blues/Rock du Band Alsacien. La différence c'est que le quadra saute moins et ne crie pas le prénom des musiciens. Bon, comme à son habitude Last Train va jouer pied au plancher et va se dépenser sans compter, à l'image de leur leader Jean-Noël Scherrer qui ne tient pas en place et du batteur Antoine Bashung qui tape généreusement sur ses fûts (presque trop). Beaucoup d'énergie donc et une qualité indéniable. La voix éraillée de Jean-Noël Scherrer est impressionnante et les riffs de guitares fusent de toutes part. Le seul bémol à mes yeux est la construction très répétitive de la plupart des morceaux, avec une grosse accalmie au milieu du titre joué, qui fait trainer en longueur avant un redémarrage crescendo et un final explosif. On retient d'excellents morceaux tels que Between Wounds, House On The Moon, Leaving You Now, One Side Road (avec bain la foule pour Jean-Noël Scherrer) et Fire. Et si Last Train est parfois dans la posture Rock (cigarette au bec, crachats, regard sérieux qui balaie la foule) on va tout de même se réjouir de voir émerger avec tant de ferveur ce jeune groupe qui semble comme destiné à endosser le leadership de la nouvelle scène Rock française.

Jérôme





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