Hors de question de rater la venue du roi, du taulier, de l’homme
le pus crédible et intègre de la scène Punk Rock Française. Direction La Ferme Gwernandour à Brasparts ou
Didier Wampas posait son sac et sa guitare. Le leader des Wampas est cette
fois-ci accompagné des excellents Bikini Machine, groupe avec lequel il a
enregistré son ouvrage solo "Taisez-moi" et avec qui il a voulu
prolonger le plaisir en réalisant un nouvel album plus brut intitulé "Comme
dans un garage".
C’est la première fois que DW se produit dans la salle
mythique des Monts d’Arrée, raison de plus pour ne pas manquer l’occaz’ !
Le concert débute par "Viré de Skyrock", Didier est en costard rouge, les Bikini
Machine sont sapés façon The Hives, la classe !
Les nouveaux morceaux
joués sur scène sont terribles, mention spéciale en ce début de set à "Rodolphe",
"Ouououh" et bien sûr "Punk
Ouvrier", cette chanson qui le décrit si bien.
Didier, comme à son
habitude, n’hésite pas à descendre danser avec le public, chacun réclame son
instant slow, son accolade ou son coup de micro. Le public adore et se presse à
la rencontre du chanteur comme on vient chercher la bénédiction du pape. Vient
ensuite le superbe "Si tu me quittais des yeux" en hommage à Jean-Luc
Le Ténia son camarade disparu. Après
nous avoir crié son allergie au groupe Génésis sur un précédent album des
Wampas, c’est le disco qui en prend pour son grade cette fois-ci avec "Le Disco ça pue", suivi d’un "Petit
Pd" réclamé par quelques un dans la salle.
Didier quitte la scène quelques
instant, revient avec une veste blanche, puis sous les lumières tamisées, entonne
les premières paroles « Je me lève…et je te bouscule…». Tout le monde est scotché
par cette version de "Comme d’habitude". Le couplet en français, le
refrain hurlé en anglais, cette version mi Claude François mi Sid Vicious est
tout simplement extraordinaire. Le sommet de la soirée sans aucun doute.
Ça pogotte
devant la scène sur "3ème corde" et après un rappel
comprenant entre autre le très bon "Temps X", le concert s’achèvera
sur l’hymne "Quelle Joie". Malgré une affluence qui n’était pas à la
hauteur de l’affiche, Didier Wampas remarquablement
bien entouré avec Bikini Machine, a su
une fois de plus donner une véritable leçon de Rock et d’Amour sur scène.
Kiss
Jérôme
Jérôme