Les Brestois se souviennent que chaque passage de Frustration dans la cité du Ponant est toujours excellent. Résultat : en ce vendredi 13 janvier, malgré la superstition et la froidure ambiante, La Carène affiche complet ! Moi-même j'avais un peu la flemme pour tout vous dire, on se laisse facilement gagner par la fatigue de fin de semaine, hein ! Heureusement l'instinct de survie est là pour vous ramener au bon endroit au bon moment et hier soir Frustration a su me mettre une bonne tartre dans la gueule. Rien de vaut une bonne soirée Rock. Merci les mecs !
Ce sont les Nantais de Nursery qui ouvrent la soirée. Un trio punchy qui rappelle Wire et Fat White Family. Jouant un Toxic-Rock à la rythmique binaire mais très efficace, Nursery développe un style particulier avec la voix agrémentée d'effets de son chanteur-batteur. Un set très bien mené et qui a beaucoup plu.
Après un entracte plutôt long mais qui nous laisse le temps de taper la discut' avec les trois brigands encore essoufflés par leur prestation, c'est au tour de Frustration d'entrer sur scène. Leur troisième opus "Empires Of Shame" sorti à l'automne est une vrai bombe. Un album plus brutal et un peu moins ColdWave que les précédents. Les guitares ont pris un peu plus de place dans la réalisation du groupe Parisien même si les synthé de Fred Campo sont toujours à mes yeux l'élément majeur de leur style musical. Nous retrouvons Fabrice Gilbert au chant, sa voix est toujours aussi hypnotisante et puissante à mi chemin entre John Lydon et Ian Curtis.
Du début à la fin du concert le public va réagir au quart de tour à la musique tendue, violente et dansante de Frustration. Du slam en pagaille, du pogo, et une accroche terrible entre le groupe et son auditoire. Fabrice Gilbert intervient pour saluer cette osmose "Restez comme vous êtes, sans vous la péter, à chaque fois que l'on vient à chaque fois c'est un grand moment, merci, merci, merci". Rien à jeter dans le set du groupe, Dreams, Laws, Rights And Duties met le feu d'entrée de jeu, à la guitare Nicolas Duteil s'en donne à cœur joie sur We Miss You et sur Excess avec ses riffs nerveux à la Joy Division sur She Lost Control.
Fred Campo aux synthés, tel un bonze, est comme toujours imperturbable. En chef d'orchestre, il dirige chaque morceau et place ses salves électriques dans le même style qu' Orchestral Manœuvre In The Dark ou New Order sur leurs premiers albums. Tout l'art de placer une ambiance en quelques notes.
A la basse, Patrice Duc (ancien membres de The Cavaliers) qui a remplacé Emmanuel Blervaque, se donne à fond et ne résiste pas à plonger dans la foule, sous le regard amusé du reste du groupe, pour s'offrir à son tour une tranche de pogo tout en continuant à jouer sur Blind. "On a usé notre ancien bassiste et on donne pas un an au nouveau" annonce Fabrice Gilbert amusé. Vient le titre Assassination repris par l'ensemble du public tel un hymne, le rappel de rigueur avec No place qui vient clore le concert.
Il est temps de rentrer, nous quittons Brest reboostés après cette nouvelle excellente prestation de ce groupe au style unique en France.
A la basse, Patrice Duc (ancien membres de The Cavaliers) qui a remplacé Emmanuel Blervaque, se donne à fond et ne résiste pas à plonger dans la foule, sous le regard amusé du reste du groupe, pour s'offrir à son tour une tranche de pogo tout en continuant à jouer sur Blind. "On a usé notre ancien bassiste et on donne pas un an au nouveau" annonce Fabrice Gilbert amusé. Vient le titre Assassination repris par l'ensemble du public tel un hymne, le rappel de rigueur avec No place qui vient clore le concert.
Il est temps de rentrer, nous quittons Brest reboostés après cette nouvelle excellente prestation de ce groupe au style unique en France.