dimanche 15 septembre 2019

Namdose + Equipe De Foot + Monolithe Noir @ Le Novomax, Quimper 13 septembre 2019

Une rentrée comme je les aime avec, dans mon nouvel emploi du temps, une matière mêlant sport, musique et technologie...Ça existe ça ? Carrément ! Et ça se passe au Novomax, une de mes salles de cours favorites. Les intervenants, Monolithe Noir, Equipe De Foot et Namdose, sont très appréciés des élèves et l'ambiance promet d'être excellente. J'ouvre mon cartable et vérifie une dernière fois mes affaires : tout y est. Saison 2019/2020 c'est parti !

Monolithe Noir ouvre la soirée et la saison du Novomax. Derrière le mystérieux bloc de pierres se cache Antoine Pasqualini, véritable orfèvre du son modulaire qui, derrière un synthétiseur d'où débordent des câbles électriques, s'emploie à actionner potards et boutons faisant osciller signaux et fréquences audio. A ses côté Tim Philippe (batteur/chanteur de BRNS qui officie avec Namdose également) apporte une rythmique acoustique qui fonctionne parfaitement avec la machine électronique. La batterie intensifie les montées en puissance et les changements de rythme du Monolithe comme de véritables battements de cœur. Juste derrière les deux musiciens, se trouve un écran sur lequel sont figées des séquences apocalyptiques d'éruptions volcaniques et de brasiers inarrêtables. Le tout en couleurs saturées et images à demi cassées. Le rendu est plutôt angoissant, comme une parfaite B.O. de film catégorie SF ou Anticipation. Devant le public, un peu interloqué mais néanmoins captivé, Antoine balance en toute simplicité : « Il est peut être un peu tôt pour ce genre de musique. Non ? ».



Equipe De Foot prend le relais et la soirée prend d'un coup une autre tournure. Maillot floqué, short/chaussettes, le tenue est de circonstance. Musicalement ça va vite et ça fait du bruit. Le Rock/Grunge de ces deux là peut rappeler parfois Les Pixies voire Nirvana. La voix fine d'Alex apporte une touche glam et le son heavy de sa guitare associés au jeu puissant de Mike, qui malmène sa batterie, donnent un rendu assez inédit qui fait mouche. On est clairement plus "frappe de Pavard" que "tête de Giroud". Si le set comporte quelques douceurs comme le très beau titre Marilou, c'est pour mieux nous contrer avec des morceaux redoutables tels que The Dictionary Guys, A Plastic Bag Or The Oven ou encore Fireworks. Et quand Mike nous propose de nous jouer de la flûte, il l'utilise d'abord pour taper sur ses fûts. "Brutal, mais pas trop quand même", voilà qui caractérise plutôt bien ce groupe. Auteurs d'un excellent concert, Alex et Mike quittent la scène trempés de sueurs et lâchant gentillement « Merci, c'était très chou !».

 
 

Namdose avait largement contribué à faire de mon jeudi aux Vieilles Charrues une excellente journée. Il me tardait de retrouver ce groupe, né de la collaboration entre Ropoporose et BRNS, et de confirmer ce bon feeling de juillet. La configuration scénique est toujours aussi originale puisque les deux batteurs Romain et Tim se font face au premier plan de la scène. Derrière, nous retrouvons Pauline Diégo et Antoine aux guitares, basse et claviers. Le groupe débute avec All That You Have, Wake Up et l'entêtant I Know.


Un nouveau morceau, Shelter est joué avant un somptueux You Can Dance que Pauline chante sur une rythmique Trip hop et des claviers planant. J'ignore le titre de la chanson quasi instrumentale qui a suivi, mais ça m'a rappelé un peu My Bloody Valentine : j'ai adoré ce morceau. La deuxième partie de set est impeccable : Woe dans le pur style Arcade Fire, Fast (drôle de titre pour une chanson plutôt douce), Hands Free (cover de The Chap), pour terminer dans un déluge de batteries sur Off The Hook. Mission accomplie pour Namdose qui mérite plus que jamais la très bonne réputation forgée au fil des concerts.
Ce groupe restera l'une de mes découvertes les plus intéressantes cette année.

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