Il y avait 2 options pour la soirée du samedi 28 janvier à Brest. Le stade Francis le Blé pour voir les millionnaires du PSG jouer à la baballe contre le Stade Brestois, ou La Carène pour se payer une bonne tranche de Rock’n’roll avec la venue de Izia. Après un dixième de seconde d’hésitation, direction La Carène !
Le public est venu en nombre, la salle est pleine à craquer et il règne une certaine excitation à quelques minutes du début du concert. Il faut dire que son deuxième album « So much trouble » sorti en novembre dernier a confirmé tout le bien que l’on pensait d’elle. Moins brut que son prédécesseur, « So much trouble » propose un somptueux mélange de titres ravageurs, et de véritables bijoux aux envolées imparables qui ne sont pas sans rappeler PJ Harvey ou Patti Smith. A 21 ans seulement et avec ce nouvel album, Izia démontre toute l’étendue de son talent, pas uniquement basé sur un débordement d’énergie. Bref, on a hâte d’en découdre avec elle…en Live !
La première partie est assurée par la charmante Armelle Pioline alias « SuperBravo » qui vient nous présenter ses mélodies attachantes. Belle prestation et excellente reprise de Syd Barret « Wined and Dined ».
Izia entre en scène, et comme prévu ça démarre fort ! « On the top of the World » suivi de « The train » annoncent la couleur, ça va transpirer sur scène et en dehors.
Admirablement accompagnée et très à l’aise avec le public, Izia fait preuve d’une spontanéité et d’une joie très communicatives, le public est ravi, « la mayonnaise prend » sans problème ! Arrive « Baby » titre canon où Izia s’amuse à commenter un strip tease hivernal !
Le magnifique « 20 Times a Day » véritable tube en puissance fera chavirer La Carène toute entière. La totalité du nouvel album est joué ce soir agrémentée d’une moitié du premier opus.
Autre moment fort de la soirée « Your love is a gift » repris en cœur par toute la salle. Visiblement émue par cet accueil chaleureux Izia reviendra seule au piano pour un 3ème et dernier rappel exigé par un public totalement renversé par cette heure et demie de Rock comme on l’aime.
« Un tremblement de terre, un volcan, un raz de marée… » Voici comment Jacques Higelin chantait l’arrivée de sa fille, Izia le 24-9-90 dans la chanson « Ce qui est dit doit être fait ». Bien vu Jacquo ! Nous confirmons tes propos, Izia est passé par Brest ce samedi soir et La Carène en tremble encore !
comme d'hab...toutes les photos en haut à gauche !
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