Richard Gotainer clôturait dimanche, le festival des « Feux de L’Humour » de Plougastel Daoulas et pour l’occasion, le public était venu
nombreux remplir la belle salle de l’Avel Vor.
C’est dans un décor très cosy, en phase avec le titre de sa
tournée "Comme à la maison", que ce génial hurluberlu entouré de ses
oiseaux (musiciens et choristes) va évoluer pendant près de deux heures.
« Hello les fous, bonjour folie » la chanson "Tout Foufou" est idéale pour débuter le spectacle.
Revendiquant sans complexes son côté pornographe, Gotainer enchaîne avec un
joyeux "Quéquette Blues" suivie de la fameuse "Ballade de
l’Obsédé", histoire de détendre tout le monde. La parenthèse coquine
refermée, c’est le thème de l’amour qui prend le relai, 4 titres déclinés comme
les 4 saisons d’une histoire amoureuse "Avant de voir ses yeux/Youpi/La
photo qui jaunit/Elle est partie avec Robert".
Les adeptes de vents et de pets n’ont pas été oubliés avec
l’incontournable "3 Vieux Papis" et le très drôle "Une Petite
Perle". L’artiste s’amuse et le public est déjà dans la poche. Richard
Gotainer nous chante ensuite le magnifique "Béquillard des Bois" ou
encore le plus sérieux "Rupture de Stock" relatant la folie des hommes en matière de pollution.
La partie finale du spectacle est une série de tubes redoutables,
comme pour rappeler tout le talent dont Gotainer a su faire preuve durant 35
ans, maniant l’art de la rime et refrains imparables. "Le Youki/Chipie/Primitif/Poil
au Tableau/Le Sampa/Maman Flashe et Papa flippe". Vient ensuite la
surprise du chef quand avec sa troupe il nous offre a capella ses plus grand
succès publicitaires "Belle des Champs/B-N/Danette/Vittel ou encore
Banga" dont on se souvient encore des slogans plus de 20 ans après ! Dans
la salle tout le monde est déjà debout depuis un bon moment, et va une dernière fois chanter et danser sur
l’envoûtant "Mambo du Décalco" qui termine le set.
Ovationné pendant plusieurs minutes, Richard Gotainer peut se
vanter de réunir dans l’auditoire 3 générations de fans, dans un moment de joie
collective, de poésie et de fantaisie comme peu d’artistes en sont capables.
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