La soirée est placée sous le signe de Patchrock ! La structure de développement musical bretonne invite deux groupes largement plébiscités et loués de toutes parts. Ce que propose Yes Basketball est tant atypique et travaillé qu'il me semblait tout bonnement indispensable d'être au Novomax ce soir. Quant à Bantam Lyons, après avoir raté le coche à plusieurs reprises, je ne pouvais définitivement pas louper la prestation des brestois cette fois, je l'aurais considéré comme une faute grave.
YES BASKETBALL
Laissez-moi tout d'abord vous présenter l'équipe : Pierre Marolleau (Fordamage, Fat Supper, My Name Is Nobody…), Christophe Le Flohic (Totorro), Stéphane Fromentin (Trunks) et Benoît Guchet (Bantam Lyons, Classe Mannequin). Un assemblage de musiciens chevronnés donc, pour un groupe étonnant et forcément intéressant, aux vibes rappelant parfois Cannibale ou La Jungle. Une déferlante de décibels noisy et percutante frappe très fort d'entrée avec Slow Cat. On oublie la soirée tranquille, faut s'échauffer vite fait sous peine d'être vite K.O. Musicalement exigeant, Yes Basketball joue sur plusieurs terrains : hip Hop sur Gotta Click On It ou Joke Jokes, noisy sur Cast One ou To Dream And Forget. Quatre musiciens, mais 3 guitares, 1 basse, 3 consoles électro et 2 percu' au gré des titres... Voilà ! Mention spéciale à To Get Old With Her et son final dantesque. On a vite compris qu'avec Yes Basketball, mieux vaut ne pas trop se fier au flow "indé" des débuts de morceaux, ça bascule vite en déluge de gros son Rock/Transe. Même punition avec Last Dance qui clôture magnifiquement une prestation tout en puissance.
BANTAM LYONS
Si Brest était une galaxie lointaine, très lointaine... Bantam Lyons serait à coup sûr du côté obscur de la Force. Et même si, à l'instar de leurs potes des Slow Sliders et de Lesneu (entre autres), le groupe a posé sa pinte du côté de Nantes aujourd'hui, la musique de Bantam Lyons transpire toujours cette mélancolie prenante, brute et sans concession propre à la cité du Ponant. Parmi les cinq musiciens qui occupent la scène, Benoît Guchet enchaîne à la guitare après avoir assuré synthé et percu pour Yes Basketball juste avant. Le groupe fondé il y a bientôt 10 ans vient présenter Mardell, son second Lp sorti il y a 2 mois à peine et c'est avec Christopher Champagne, qui ouvre l'album, que le set débute.
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Jérôme
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