Les soirées imprévues sont souvent les meilleures et celle de jeudi soir n'a pas n'a pas failli à la règle. C'est effectivement en plein après-midi que je vois passer l'info d'un concert à Morlaix de Stanley Brinks & Freschard, le duo musical le plus "hors-clous" de ces dernières années.
En marge, certes ! Mais pas inconnu pour autant. Stanley Brinks (aka André Herman Düne) résidant aujourd'hui à Berlin, n'a jamais cessé de tourner et de produire des albums depuis son départ en 2006 du groupe Herman Düne, fondé avec son frère David. Impossible même de dénombrer exactement le nombre d'albums réalisés seuls ou en collaboration, mais on est sur la centaine environ. Le plus dingue c'est que chacun d'entre eux est à chaque fois un petit bijou Lo-Fi, Indé ou AntiFolk...enfin appelez ça comme vous voulez mais la créativité de Stanley Brinks semble inépuisable et sans jamais souffrir de médiocrité. Clémence Freschard, n'est pas en reste avec une quinzaine d'albums au compteur dont une poignée avec son compagnon de route. Le dernier en date : Lion Heart, est encore une fois excellent. On y parle Amour, Alcool et Quotidien. Il n'en faut pas plus pour nous convaincre. C'est parti pour une traversée des Monts d'Arrée, direction Morlaix.
Le concert est divisé en 3 sets : Les chansons de Freschard tout d'abord, celle de Stanley Brinks ensuite, puis celles composées à deux. Principalement issues de leurs dernières compos.
Le timbre de voix si spécial de Stanley Brinks colle parfaitement avec la douceur dégagée par Freschard et son accent très Frenchy. En formule minimaliste Chant/Guitare, style qui correspond si bien aux deux artistes, le concert prend une tournure encore plus intimiste lorsque Stanley propose à Freschard de chanter sans les micros et de venir jouer hors de la scène au plus près du public voire carrément au milieu du public. Celui-ci ne cache pas son plaisir de voir ainsi le spectacle devenir presque un bœuf entre potes, comme à la maison.
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