Soirée sold out depuis longtemps, le public avait bien compris que L'Archipel était le lieu idéal pour accueillir Alela Diane pour son étape bretonne, à mi-parcours de sa grande tournée française (16 dates). Lumières tamisées, confort, son exceptionnel et un public hyper attentif, attendant jusqu'au lointain écho de la dernière note pour applaudir. De quoi savourer pleinement les superbes mélodies folk et la belle voix de l'américaine.
Accompagnée des talentueuses Mirabai Peart (violon, flute et chant) et Heather Woods (batterie, guitare, flute traversière, piano et chant) Alela Diane a offert au public breton un moment suspendu d'une heure et demie, où, comme déconnecté, écarté de toute l'agitation du monde, L'Archipel s'est retrouvé plongé dans une ambiance douce et enveloppé d'une nostalgie réconfortante. Le concert a débuté directement sans la première partie prévue (Mariee Siou) et pour celles et ceux qui, comme moi, découvrait (enfin) Alela Diane sur scène, ce fût un grand moment de dépaysement total hors du temps. Une échappée belle, une virée vers les plaines et les étendues du grand Ouest américain. All The Light, Camelia et Colorado Blue, joués en première partie de set, en sont de parfaites cartes postales.
L'éclairage faible et délicat colle parfaitement à l'ambiance intimiste du concert. Au milieu du set, Alela Diane propose judicieusement au public une parenthèse solo pour interpréter quelques titres à la guitare et au piano. D'abord le superbe The Rifle, avant de demander directement au public quelle chanson il souhaite entendre. Réponse directe venue des premiers rangs : Tired Feet. Vœux immédiatement exaucé pour ce qui sera l'un des plus beaux moments du concert. Autres instants de grâce de la soirée à mes yeux et mes oreilles : When We Believed issu de son dernier album Looking Glass ainsi que The Wind issu, lui, de son troisième Lp : Alela Diane & Wild Divine.
Ether & Wood, The Threshold, impossible de ne pas penser à Joan Baez ou Joni Mitchell à l'écoute de ces deux superbes ballades. Après vingt ans de carrière, six albums et de nombreuses collaborations, Alela Diane peut sans rougir s'assoir à la table de ses glorieuses ainées. Elle est aujourd'hui elle aussi et sans conteste, une des voix incontournables de l'indie folk. Après le somptueux Of Love, c'est déjà l'heure du rappel. Oh! My Mama joué en solo, avant un final à trois sur l'incontournable The Pirate's Gospel, que le public accompagne d'un tempo d'applaudissement et qui vient clôturer un set éblouissant. Le concert était parfait. Que puis-je vous dire d'autre ? Courez voir Alela Diane !
Jérôme
Superbe soirée une petite parenthèse hors du temps
RépondreSupprimerVotre message était un plaisir à lire. Continuez à partager vos idées. J'ai hâte d'en savoir plus.
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