Il fallait bien 5 jours pour rattraper le temps perdu et fêter dignement le retour de la musique, du live et de la fête dans les jardins du château de Beauregard à Hérouville-Saint-Clair. Tous les ingrédients étaient réunis pour que les retrouvailles soient grandioses : une météo parfaite, une édition sold out, une très belle programmation, variée, équilibrée en tête d'affiche et en découvertes et surtout un mastodonte de la scène pour ouvrir le festival : Muse. En entrant sur le site, il a suffit de quelques minutes pour que tout nous revienne en pleine face. La joie des festivaliers, le sourire des bénévoles, l'excitation des fans qui courent vers les barrières pour se placer au plus près de leurs idoles, les parfums émanant des stands de restauration, la bière qui coule à flots...Non pas que nous avions oublié ces ambiances de festivals, c'est juste que nous l'apprécions peut être plus cette fois.
Alors, ready ? Beauregard#14, on vous raconte, c'est parti !
JOUR 1
Nous arrivons sur le site après la prestation de Bafang, qui inaugurait cette 14ème édition du festival. La soirée est sold out et seule la grande scène Beauregard est ouverte pour accueillir les 30 000 personnes venues essentiellement pour Muse. Avant cela c'est Last Train qui avait pour mission de chauffer le public déjà très nombreux. Le groupe alsacien avait laissé un beau souvenir en 2016 lorsqu'il était venu en première partie des Insus, il en sera de même cette année avec une très belle prestation, à la hauteur de leur réputation live. Last Train ne choisit pas la facilité en reprenant sur scène des morceaux loués par leurs fans, sans être forcément taillés pour les festivals, à l'instar de On Our Knees, How Did We Get There (ici, jouée en version courte) ou encore The Big Picture. Les mélodies sont souvent longues, passant du rock rageux aux douces notes de guitare solo. Le public, lui, ne s'est pas trop posé de questions, saluant comme il se doit un excellent concert.
La déco de scène est imposante : lettres de feu, silhouette masquée "à la Squid Game", main géante, lance-flammes, visuellement Muse a mis le paquet. Musicalement c'est parti fort, avec Will Of The People, suivi de Hysteria, Psycho, Pressure, Won't Stand Down et Citizen Erased. Matthew Bellamy et Christopher Wosltenholme occupent régulièrement l'avancée de plus de 20 mètres pour le plus grand plaisir des fans dont certains attendaient l'ouverture des portes du festival depuis 9h ce matin. Le show marque un petit temps d'arrêt avec le titre instrumental The Gallery puis le dispensable Compliance qui ne convainc pas grand monde.
La seconde moitié de concert sera une alternance de moments puissants, partagés avec un public au taquet, comme sur Time Is Running Out, Supermassive Black Hole, et bien entendu Up Rising, et de belles cassures avec Nishe, Behond The Glove et le prélude de Chopin (repris par Serge Gainsbourg sur Lemon Incest). Sur Madness, Matt Bellamy reprend les choses en main et fait chanter la foule entière. On se demande bien pourquoi Muse ne profite pas des grosses périodes d'osmose avec son public pour enfoncer le clou. Toutefois, mention spéciale à Plug In Baby, qui fait toujours son effet dès que l'intro en larsen jaillit des amplis et à Starlight, magnifiquement joué sous un ciel rougi par le couchant. Le concert prend fin sur Knights Of Cydonia. Revêtu d'un blouson lumineux, Matt Bellamy cède sa place sur l'avancée à Christopher Wosltenholme qui fait résonner les notes de L'homme à l'harmonica de Ennio Morricone. Le final est beau et spectaculaire, Muse a fait le show sans être transcendant. La set-list, clairement bancale, a provoqué des moments forts trop vite écourtés et l'émotion n'est jamais vraiment venue. Dommage.
JOUR 2
Arrivés après Own, artiste local vainqueur de la John's Session (tremplin du festival), nous prenons place devant la scène John pour prendre une bonne dose de punk américain avec Turnstile. Le jeu de guitare métal hardcore de Brady Ebert, mêlé au chant puissant de Brendan Yates donne un résultat hybride très efficace. Le groupe de Baltimore accélère et le public, plutôt jeune et déjà placé pour Laylow qui joue dans 2 heures, est bien content de bourriner sur Mystery, Big Smile, Don't Play, ou encore Endless. Beauregard est secoué sans ménagement pendant une heure, Turnstile marque les esprits, finit le concert dans la foule et donne le ton de cette édition qui, bien que variée, est très orientée rock cette année.
C'est Izia qui prend le relais sur la grande scène Beauregard. Souriante, radieuse, intenable, elle occupe sans difficulté la totalité de l'espace dont elle dispose et confirme son statut de bête de scène. Musicalement, nous ne sommes pas vraiment convaincus par le virage électro/pop pris par la chanteuse sur ses derniers albums. Le plaisir ressurgit néanmoins surLet Me Alone ou sur Irradié, chanson de son père Jacques Higelin, que Izia reprend en milieu de set. Bel hommage.
Madness fait office d'oldie dans la prog du jour avec plus de quarante années d'existence, mais le groupe de ska/pop britannique a toujours une belle énergie et des tubes à la pelle pour faire danser encore. Début de set en fanfare avec One Step Beyond. Lee "Kix" Thompson au saxo fait le pitre dès qu'il peut, bénissant le public à la sueur de son crâne et Suggs au chant ne perd pas une occasion blaguer. "Certains ici pensaient venir au 30 ans des Spice Girls, malheureusement elles ne sont pas là..."puis entonne les premières paroles de Wannabe avant NW5. Transforme ensuite la devise de la République française en "Liberté, Egalité, Beyoncé..." avant House Of Fun. Et dédie My Girl à Johnny Depp. Tout sourire, il nous annonce : "Vous savez que Boris Johnson a démissionné aujourd'hui ? Quel horrible personnage !". Puis, désigne le château de Beauregard "C'est la maison de Macron ? Il est ici ?". Une désinvolture propre à ceux qui ont des heures de marche au compteur, ne se prenant jamais trop au sérieux et ne ratant pas une occasion de prendre du plaisir. Le final est superbe : Baggy Trousers, Madness, Our House, It Must Be Love et Night Boat To Cairo.
Désormais avec un statut de tête d'affiche, conforté par un second album réussi et de nombreux trophées empochés, la Clara Luciani de 2022 n'a plus grand chose à voir avec celle de 2019, qui était timidement venu chanter avant la furie Idles. A l'instar de son grand ami Julien Doré (à qui elle rendra hommage avec le public) Clara Luciani est désormais superstar sur scène. Beaucoup d'interaction avec le public et notamment les enfants, des tonnes de remerciements, de la bienveillance qui dégouline de partout et qui touchera le plus grand nombre. C'est carré, c'est tracé, c'est grosse prod'. Musicalement meilleure et largement entourée Clara Luciani assure le show, ça chante, ça danse, les paillettes et les confettis explosent...finalement tout le monde est content. Nous quittons le site sous les boom boom de DJ Snake et les lumières du festival.
JOUR 3
Il fait toujours aussi chaud à Beauregard. Nous profitons d'une journée plus calme (nous concernant) pour faire le tour du site. On y trouve beaucoup de choses : de la promotion de produits locaux, des happenings de danse, du hip hop, du graff, des barbiers, du merchandising, des élèves musiciens, des acrobates, des ramasseurs et ramasseuses de mégots destinés au recyclage, plus d'un milliers de bénévoles qui chaque jour s'activent pour rendre le festival opérationnel et plaisant. La direction du festival a toujours plébiscité le bien-être comme étant au cœur du projet Beauregard au même titre que la programmation et cela se voit !
Il est entré sur scène, a craché un gros glavio en l'air qu'il a regobé à la retombée. Voilà, ça a commencé comme ça.
La tornade Frank Carter & The Rattlesnakes a transformé Beauregard en Hellfest l'espace d'une heure. Comment vous dire...du punk/rock sans concession et un groupe monstrueux sur scène. Toutes les chorégraphies des auditoires punk hardcore y sont passées : pogos, wall of death, circle pit et j'en passe. Frank Carter lui -même a passé plus de temps dans la foule que sur scène, suivi de près par son guitariste solo Dean Richardson qui s'est offert un gros slam sur Devil Inside Me. L'ambiance était folle et correcte malgré tout. Frank carter au milieu de tout ceci s'est chargé d'assurer la sécurité de la foule, de retrouver des clés perdues, de siroter vin et cidre sur scène sans oublier de chanter une berceuse à sa fille...enfin façon Frank Carter. Grosse prestation pendant laquelle mon binôme a éclaté ses lunettes et éventré ses chaussures. On veut faire la maline...😄
Pas le temps de trop souffler, nous enchainons avec les californiens de Rival Sons scène John. Aussi élégants que Frank Carter était dégueulasse en terme de fringues. Musicalement excellents, impossible de ne pas penser à Led Zeppelin à l'écoute du blues/rock acéré du groupe. Scott Holiday nous gratifie d'un défilé de guitares plus belles les unes que les autres et la voix incroyable de Jay Buchanan nous transporte, que ce soit sur des morceaux rock comme Electric Man,Do You Worstou sur des ballades comme Shooting Stars ou Feral Roots. Superbe concert !
23h40, Liam Gallagher entre en scène et ressort 15 secondes après le début de Hello, la première chanson du set. On recommence. Il débute Rock'n Roll Star, l'arrête et recommence. Troisième titre Morning Glory, troisième interruption. Il a sa tête de con, il peste contre la régie, le public, il chante mal, bref, il n'y est pas du tout. Sur Stand By Me, il se barre définitivement en plein morceau, laissant le public, tous ses musiciens et choristes en plan. Nous apprendrons ensuite par l'organisation du festival que, son équipe, ne sachant pas où dormir et totalement désolée, est venue demander l'autorisation de brancher le tour bus pour la nuit. Il expliquera le lendemain avoir du arrêter à cause d'une laryngite. No comment.
Jour 4
Il fait de plus en plus chaud à Hérouville-Saint-Clair. En arrivant, sur le site, comme chaque année nous croisons Jean-Lou Janeir, journaliste normand ayant animé plusieurs émission musicales dont Décibels et toujours très affuté dès qu'il s'agit de parler zik. Abordable, adorable et toujours prompt à partager son ressenti, Jean-Lou est comme nous, sous le charme de Cannibale en train de cuire sur la grande scène. Il était temps que le groupe normand, qui a déjà signé deux excellents albums chez Born Bad Records, joue enfin à Beauregard son tropical rock. C'est enfin fait et très bien fait !
Nous avions hâte de découvrir sur scène les Londoniennes de Goat Girl dont les deux premiers albums sont de véritables bijoux d'indie rock. Après un début de set un peu calme, le concert s'est avéré être de mieux en mieux et fut à la hauteur des attentes, même si la musique du groupe se prête surement plus à une scène plus intimiste. On a aimé notamment Bang, The Crack, Where Do We Go From Here et Sad Cowboy.
La journée est franchement bien partie, nous zappons Fishbach pour nous placer idéalement pour Sleaford Mods, duo minimal/punk britannique qu'il nous tardait de voir en live. Pour ceux qui ne connaissent pas le groupe, le style peut surprendre. Deux énergumènes sur scène et un ordinateur. Au chant, Jason Williamson livre une vrai performance avec son phrasé incroyable de débit et d'intensité. A la musique, (enfin au bouton ON) Andrew Fearn passe une heure à gesticuler derrière son complice. Mention spéciale à Nudge It, la surprenante reprise de Yazoo Don't Go et le rageux Tweet Tweet Tweet.
Gimme Gimme !
La plus belle performance de la journée revient à Skunk Anansie. Skin au chant est entrée en scène en fée Maléfique et s'est comportée en déesse du rock, allant d'emblée dans le public. On peut saluer au passage l'attitude des fans d'Orelsan amassés devant la scène et qui découvrait le groupe pour une grande partie d'entre eux. Ils ont immédiatement répondus présents devant l'intensité de la prestation et le charisme du groupe. Rebelles depuis près de 30 ans, Skin et ses musiciens n'ont pas manqué d'envoyer un message politique dans un monde de plus en plus fou, faisant reprendre par la foule entière "My Body My Choice". Une grosse ambiance, un plaisir total et 100% partagé.
Metronomy a la dure tâche de succéder à ce concert magistral. Joseph Mount et sa bande, dans un tout autre registre, vont livrer un show élégant et intimiste. Appuyé par un décor de scène et un light show raffinés, la set-list est très bonne : morceaux instrumentaux (Boy Racers, The End Of You Too) ceux chantés par Anna Prior à la Batterie (Love Letters, Everything Goes My Way) et les tubes imparables (The Bay, Salted Caramel Ice Cream, The Look). Visiblement ému de retrouver le public du festival, Joseph Mount exprimera toute sa gratitude au public dans un français impeccable.
Orelsan à Caen, c'est les Beatles à Liverpool ! Véritable prophète en son pays, aimé de tous, hommes, femmes, enfants, jeunes, vieux, chiens et chats...tout le monde écoute Orelsan ici. La scène est donc logiquement inaccessible et nous en profitons pour faire un tour de grande roue et vous offrir cette vue incroyable (même si c'est mieux en vrai). C'est cadeau.
Orelsan aime sa ville et elle le lui rend bien. Le concert est très bon et l'ambiance ne retombe jamais. Défaite De Famille, La pluie, La Quête, L'odeur De L'essence, Basique, La Terre Est Ronde, Shonen...désormais des classiques. Mention spéciale à Notes Pour Trop Tard, vraiment magnifique.
Epuisés par cette longue journée de très bons concerts et après 4 jours de festivals dans les pattes, nous décidons avec regrets de faire l'impasse sur GusGus pour aller nous reposer.
JOUR 5
Originaires de Giverny, le groupe You Said Strange est sur la scène Beauregard pour ce dernier jour. Le quatuor normand me fait beaucoup penser à Ride. Un son tendu orienté shoegaze, des mélodies accrocheuses et un talent indéniable niveau compo. Les médias ne s'y trompe pas car You Said Strange fait partie des quatre lives du jour filmés et disponibles sur Arte Concert. Ajoutez à cela un album unanimement salué et une tournée anglaise en septembre. Tous les voyants sont au vert et c'est amplement mérité.
Programmé il y a quelques jours seulement en remplacement de Oscar And The Wolf, Lewis Ofman a semblé bien s'amuser entre ses trois machines et claviers. Dans le public nous croisons Pop The Fish, artiste caennais multi talents qui jouait sur la grande scène il y a 11 ans. Pop, toujours très actif à Caen en pop culture, possède un lieu d'exposition participatif qui vaut le détour si vous êtes de passage en ville. Et de loin, c'est visible ici : La Vitrine De Pop
Autre groupe programmé tardivement suite à l'annulation de Other Lives, Ko Ko Mo est venu retourner le festival à grands coups de batterie et de riffs puissants. Rappelant Led Zeppelin ou Rory Gallagher, généreux dans l'effort, les Nantais n'ont pas failli à leur réputation de bêtes de scène. Ni le soleil qui cognait aussi fort qu'eux, ni le problème technique rencontré sur Last Night A DJ Saved My Life n'auront eu raison de leur énergie incroyable. Ko Ko Mo c'était chaud chaud chaud !
Pendant que General Electriks s'en donnait à cœur joie scène John, c'était l'heure du bilan pour les deux co-directeur et co-directrice Paul Langeois et Claire Lesaulnier. Après deux années à construire et déconstruire sans jamais être certains de pouvoir à nouveau organiser un festival, le soulagement et la satisfaction étaient perceptibles. Les organisateurs sont revenus sur les évènements marquants de cette 14ème édition, la vente record de la soirée Muse, l'émotion d'Orelsan, le show Skunk Anansie, avant de mettre en avant les 1 200 bénévoles qui œuvrent chaque jour pour que le festival existe. A la question y'aura-t-il un 5ème jour comme cette année, Paul Langeois a répondu : "Non, le festival est sur un format de 4 jours, après si Bruce Springsteen veut absolument venir, on s'arrangera...".
Le rendez-vous est donné à tous pour la 15ème. ce sera les 6, 7, 8 et 9 juillet 2023.
PNL commence sont set avec 25 minutes de retard, ça tombe bien on y était pas.
Feu ! Chatterton est venu enchanter Beauregard avec une set-list qui fait la part belle à son magnifique album Palais D'argile. Arthur Teboul au chant est comme toujours délicieux dans ses paroles et souriant. Malgré les nombreuses fois où nous avons vu le groupe sur scène, nous ne nous lassons pas d'entendre La Mort Dans La Pinède, Côte Concorde, Ecran Total et surtout Libre, complainte post-apocalyptique de rock progressif de plus de 10 minutes se terminant dans un déluge de guitares. Superbe ! Après l'inévitable Monde Nouveau, c'est l'heure de La Malinche. Le titre s'étoffe d'un final électro puissant, Arthur change malicieusement les paroles de sa chanson qui se termine désormais par : " Et je reste à Beauregard...oh oui ! ".
Très talentueux pourtant, -M- nous laisse indifférents. Malgré la présence de la légendaire bassiste Gail Ann Dorsey, nous n'arrivons pas à être "pris" par le show et nous assistons passifs à un live que le public semble apprécier à 100%. L'essentiel est bien là, l'artiste a un public fidèle et ses prestations son toujours très appréciées. A noter le bel hommage rendu à l'organisation du festival et surtout aux bénévoles. Aux Vieilles Charrues, on a souvent vu Matthieu Chédid aider les bénévoles, diner avec eux ou leur faire un concert spécial en fin d'année. Il sait très bien de quoi il parle.
Dernière date de la tournée pour SUM 41. Deryck Whibley le charismatique leader du groupe était visiblement détendu et ne s'est pas privé de jouer les animateurs face à un public très chaud. On s'assoie, on saute (enfin quand on peut au 5ème jour de festival), on chante de chaque coté, on pogote... tout y est passé. La déco de scène est, comme souvent avec SUM 41, imposante et le skate/punk que renvoie le groupe en live est diablement efficace. Nous étions agréablement surpris d'entendre autant de jeunes gens reprendre un bon nombre des chansons par cœur : Walking Disaster, With Me, Pieces et bien entendu Into Deep et Fat Lip. Très bon show.
Martin Solveig clôture le festival. DJ "à la Guetta", le public connait tout, dance et semble apprécier cette ambiance boite de nuit. En bande sonore sur le chemin du retour ça passe bien.
Ainsi se termine le marathon Beauregard. Pour un retour au festival après trois années, ces 5 jours ont été épuisants et réjouissants. Cette édition aura été celle des records avec 147 000 festivaliers et pas une goutte de pluie ne sera venue contrarier les retrouvailles entre John et ses fidèles. Un méga remerciement à tous les bénévoles qui ont rendu la fête belle et agréable. Nous avons trouvé le site encore plus propre que d'habitude malgré l'affluence record. La phrase que nous retiendrons, pour finir, sera celle d'une personne de la sécurité que nous saluons une dernière fois en quittant le festival : "On se voit dans un an, nous avons rendez-vous " 😊
Notre traditionnel TOP 5
1 Skunk Anansie
2 Frank Carter & The Rattlesnakes
3 Orelsan
4 Sleaford Mods
5 Rival Sons
Coup de cœur : You Said Strange, Cannibale, Goat Girl
Top comme d'habitude 👏
RépondreSupprimerSuperbe chronique, comme si tu étais dans mon cœur pour avoir ressenti la même chose
RépondreSupprimerMerci :-)
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